Le Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA) a organisé le 19 novembre 2019 à son siège à Ouagadougou, une séance de formation au profit des membres du domaine de l’art graphique et plastique sur le processus de la documentation et de la répartition des droits. La cérémonie d’ouverture des échanges a été présidée par le Directeur général du BBDA, Ouahab Barra.

La création d’œuvres AGP, l’abstraction et la stylisation, le processus de documentation des membres et des œuvres dans le domaine de l’art graphique et plastique, les techniques de répartition des droits dans le domaine de l’art graphique et plastique sont les principaux modules sur lesquels portera la formation des participants selon le programme de formation communiqué par l’organisation à la presse.
Dans les statuts du BBDA, il est prévu la mise en place de commissions techniques d’identification des œuvres littéraires et artistiques afin de pallier à toute contestation en termes de déclaration, selon le DG du BBDDA qui explique ainsi les raisons ayant prévalu à la tenue de la formation. Il confie par ailleurs que dans le domaine des arts graphiques plastiques qui est, dit-il, un domaine très pointu, il était important de mettre en place la commission technique d’identification des œuvres d’art graphique et plastique, laquelle commission, après sa mise en place a statué sur l’état des différentes déclarations au niveau du BBDA, selon les précisions du DG Barra. A l’entendre, il était important que ladite commission rencontre les titulaires d’œuvres d’art graphique et plastique en vue de leur expliquer son mécanisme de fonctionnement recueillir les observations et suggestions à l’effet de se perfectionner.

A l’issue de cette formation, il est attendu que les intelligences puissent être fédérées au mieux et accompagnent la dynamique au sein du BBDA à travers ce qu’il considère comme nouvel outil, en l’occurrence la commission technique, dans son processus de fonctionnement, pour éviter au mieux les plaintes des titulaires de droit, ou à défaut, les réduire. Cela d’autant plus que le domaine de l’art subit aujourd’hui, à son avis, de nouvelles mutations dues aux technologies, à la recrudescence des atteintes faites aux œuvres d’art graphique et plastique. Pour l’artiste peintre, Christophe Sawadogo, qui va échanger avec les participants sur les notions d’abstraction, de stylisation et de création, les représentations figuratives rythmaient les créations. En 1910, la notion d’art abstrait est introduite dans les représentations, bouleversant ainsi les représentations qu’on se fait du beau D’où, pour lui aujourd’hui, l’importance de discuter avec les participants de la notion d’art abstrait. Pour lui, la formation est dictée en partie par le besoin des auteurs d’art de perfectionner leurs œuvres d’art et savoir la notion d’art abstrait, certaines réalités du milieu, de savoir s’aligner et comprendre l’art abstrait.
Idomar