Le mouvement Agir ensemble a reçu à son siège, une délégation de l’Union pour progrès et le changement (UPC), conduite par le président de cette formation politique, Zéphirin Diabré. C’est ce vendredi 13 mai 2022. Les responsables des deux formations politiques, ont discuté de la crise sécuritaire que connait le pays, la vie chère, aussi la vie des partis politiques. Des cadres organisés qui permettront une synergie d’action par rapport à la crise sécuritaire, sont en gestation.
Cela fait déjà quelques jours, que le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré fait le tour des formations politiques pour des visites de courtoisie. Ce vendredi 13 mai 2022, il était au siège du mouvement Agir ensemble où il a été reçu par le président de cette formation politique Boubacar Diallo. Le défi sécuritaire auquel fait face le Burkina, était à l’ordre du jour des échanges entre les deux responsables politiques a indiqué Zéphirin Diabré. Tout comme son hôte, il a apporté son soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont en première ligne dans le combat contre le mal et ceci au péril de leur vie. Le président de l’UPC a fait part de sa compassion aux familles des victimes du terrorisme. Il a émis le souhait selon lequel les autorités continuent de faire ce qui est possible afin que très rapidement, des résultats concrets puissent être constatés sur le terrain.
En plus de la crise sécuritaire, les deux hommes ont également échangé sur la crise économique que connait le pays, notamment la vie chère. De l’analyse faite par l’ex-ministre en charge de la réconciliation, les Burkinabè sont à bout de souffle. De ce fait, il a invité les autorités burkinabè à trouver une solution afin d’alléger la souffrance de la population a-t-il soutenu. Du reste, le pays des Hommes intègres, est dans une Transition imposée par la force des choses. Zéphirin Diabré a souhaité qu’elle se termine très rapidement, afin que l’on assiste à un retour constitutionnel normal. Tous ces points réunis, l’ex-chef de file de l’opposition politique burkinabè, estime que la classe politique doit apporter sa contribution dans la résolution de ses crises. « Notre souhait est de trouver la formule qui permettra à un certain nombre d’acteurs, politiques d’apporter leur contribution à la gestion de notre pays dans cette phase qu’elle traverse ». Abondant dans le même sens, le président du mouvement Boubacar Diallo déclare : « comment les différents partis politiques peuvent contribuer à trouver des solutions aux différentes difficultés que vivent nos populations ». Estimant que la situation sécuritaire est insoutenable aujourd’hui, le président du mouvement Agir ensemble, n’exclut pas une action concertée dans les jours à venir de la classe politique. Il déclare à cet effet : « il y aura des cadres organisés qui permettront de voir comment est-ce qu’on peut organiser une synergie d’action par rapport à tous ces éléments et aller de l’avant ».
Sans rentrer dans les détails, les deux formations n’excluent pas non plus une collaboration, ou partenariat, ou fusion dans les jours à venir. Les responsables ont échangé là-dessus ; mais pour le moment rien de concret.
Thierry KABORE