
Depuis un bon moment, on ne voit plus le magistrat Abdoulaye Barry. Or, il a été aux devants de la scène politico-judiciaire, en tant que procureur général lors du procès du coup d’Etat du capitaine Diapagri Luther Ouali.
Son image est revenue lors du procès des assaillants de la poudrière de Yimdi. Et pour cause, les hommes et femmes de médias sont unanimes à dire que la justice n’a jamais mieux communiqué qu’au temps de Abdoulaye Barry. On se rappelle sa fameuse rengaine «on va ratisser large»…
En ce temps, il était le chouchou du pouvoir mais, comme d’habitude, il a eu le destin d’un kleensex… pardon, d’un mouchoir qu’on jette après utilisation. Un moment, il était conseiller à la présidence, un poste-garage, même si le général Lougué a dit qu’il n’y a pas de garage sauf pour celui qui veut se garer, quand il avait été nommé Inspecteur général des Armées. On connaît la suite. Au Faso, avec le pouvoir de Blaise, le garage n’est pas choisi, on te gare, point barre!
Ousmane Hébié