L’hebdomadaire Conseil des ministres, s’est tenu ce mercredi 1er juin 2022 sous la présidence du chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. La vie chère, la crise sociale dans la commune de Houndé, sont certains des points sur lesquels l’exécutif burkinabè a débattu.

Depuis quelques mois déjà, les Burkinabè vivent de plein fouet, la crise économique qui a pour conséquence première la flambée des prix de divers produits. Le gouvernement a débattu de la question au cours du Conseil des ministres de ce mercredi 1er juin 2022. De la confirmation du ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, Abdoulaye Tall, malheureusement, la situation est mondiale. Il rappelle que le Burkina la saison passée, a connu un déficit céréalier, ce qui lui laisse une marge de manœuvre limitée. Cependant rassure-t-il, des actions sont entreprises au niveau international, et ils produisent déjà des résultats. Sans rentrer dans les détails, il promet qu’ils seront portés à la connaissance du public dans les jours à venir. La préoccupation du gouvernement actuellement si on s’en tient à ses dires, est de voir comment réduire les prix des denrées importées, de même que ceux des denrées produits sur place afin de faire face à la demande, et soulager la population. L’autre préoccupation selon ses explications, est de voir comment réduire la dépendance à l’importation. Se faisant plus réaliste, il souligne qu’il s’agit d’une question qui se règle en une année ou deux, mais des politiques qui sont mises en place, des investissements qui sont faits.
La crise du pain a également été abordée au cours de la rencontre de l’exécutif. Le ministre en charge du commerce est revenu sur le rôle du comité mis en place pour la résolution de la crise. S’il s’est réjoui du fait que le prix du pain n’a pas connu une augmentation à la suite des échanges qu’il y a eu avec les différents acteurs, il regrette le non-respect du poids du pain par les acteurs. Si on se réfère à sa déclaration, à la rencontre qui est prévue pour se tenir ce jour, la question sera abordée.
Le gouvernement a également échangé sur la crise des orpailleurs survenue dans la commune de Houndé. Si le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo s’est réjoui du calme qui est revenu dans la ville, il regrette les décès enregistrés au cours des manifestations. Des confidences qu’il fait, les concertations sont toujours en cours, et que le gouvernement travaille à ramener la paix dans la localité.
Thierry KABORE