
Pour justifier les mesures des libertés provisoires accordées en cascades aux anciens dirigeants du régime Compaoré, l’on a invoqué des certificats médicaux qui attestent qu’ils ne peuvent pas être confinés dans un milieu carcéral. Un lieu qui est inapproprié pour recevoir des soins de qualité. Ces anciens ministres ont donc regagné leurs domiciles respectifs (ou des cliniques?) pour pouvoir se soigner convenablement. Soit. C’est la loi.

Mais, dans le même moment, combien sont-ils, les ‘’délinquants poueux’’ qui clamsent dans les prisons pour les mêmes raisons? C’est vrai que les anciens ministres ne sont pas des prisonniers ordinaires mais ils sont responsables des conditions de détention déplorables par leur politique de discrimination. Les organisations de défense des droits humains se battent pour des conditions de détention acceptables dans les maisons d’arrêt et de correction. Presque sans résultats probants. Aujourd’hui, ce sont d’anciens décideurs qui se retrouvent dans des conditions de détention plus humaines qu’ils n’arrivent pas à supporter. Il faut alors imaginer la galère du gros lot de détenus.
Comparaison n’est pas raison mais donnera-t-on la même ‘’liberté’’ aux généraux Bassolé et Diendéré dans les mêmes conditions?
Lougouvinzourim